La passion d'un métier

Tout a commencé à l’école primaire, un jour où un drôle de boîtier gris a atterri dans la salle de classe. À l’époque, je ne savais pas que ce serait le début d’une longue histoire d’amour avec l’informatique…

  1. Le Thomson TO7-70 (CM2)

C’est en CM2, à l’école de Saint-Avit, que j’ai découvert le Thomson TO7-70. Il trônait fièrement au fond de la classe, prêt à nous initier à quelque chose d’encore mystérieux : l’informatique.
Ce micro-ordinateur français, utilisé dans de nombreuses écoles, était équipé de 48 Ko de RAM, un lecteur de cassettes et un stylet optique – un vrai ovni pour l’époque.

J’ai découvert les joies des jeux simples mais fascinants comme Le Trou Noir, Le Dérangeur, ou encore La Course aux Étoiles. Mais surtout, c’est avec lui que j’ai goûté à la programmation pour la première fois. Quelques lignes en BASIC, et hop, un message apparaissait à l’écran. Magique !

C’est ce TO7-70 qui m’a donné l’envie de comprendre ce qui se cachait derrière l’écran.

  1. L’Amstrad CPC 464

Le 1er juin 1986, mes parents m’offrent un Amstrad CPC464. Autant dire que c’était le plus beau cadeau du monde. Avec son lecteur de cassettes intégré et son écran couleur, j’avais l’impression de posséder une véritable machine de guerre.

Ce modèle embarquait 64 Ko de RAM et tournait avec un processeur Zilog Z80. J’y ai passé des heures à charger des jeux en priant pour que la bande ne plante pas. Ghosts ’n Goblins, The Sentinel, Wonder Boy, Chucky Egg, ou encore Barbarian faisaient partie de mes incontournables.

Mais l’Amstrad, ce n’était pas que du jeu. C’est aussi là que j’ai mis le nez sérieusement dans le BASIC, que j’ai commencé à modifier des petits bouts de programmes, à comprendre comment tout ça fonctionnait. Un vrai bac à sable numérique.

  1. L’Atari 520STF

En août 1989, un nouveau cap est franchi avec l’Atari 520STF. Plus rapide, plus beau, plus puissant. Son processeur Motorola 68000 ouvrait des portes vers des jeux et logiciels encore jamais vus.

Je découvrais Indiana Jones et le sortilège du temple maudit, F-16 Fighting Falcon, Gauntlet, et surtout The Sentinel dans une version graphique qui m’hypnotisait. Mais il n’y avait pas que les jeux : l’Atari m’a aussi initié à la création graphique avec Neochrome et à la musique assistée par ordinateur, grâce à son port MIDI intégré. Une machine qui respirait la créativité.

C’était un vrai laboratoire numérique : entre bidouilles, pixel art, et curiosité technique, je passais des après-midis entiers à tester tout ce que je pouvais.

  1. Le Packard Bell SX16 MHz

Au printemps 1993, je franchis un nouveau cap avec mon premier PC : un Packard Bell SX16 MHz, équipé d’un processeur Intel 80386, de 4 Mo de RAM et d’une carte graphique VGA. C’était une machine qui sentait bon le changement d’époque.

L’arrivée de Windows 3.1, la découverte de MS-DOS, l’interface graphique, les premiers outils bureautiques comme Microsoft Works… tout devenait plus professionnel.

Côté jeux, c’était l’explosion. J’ai vibré sur DOOM, The Secret of Monkey Island, Prince of Persia, ou encore SimCity 2000. La 3D faisait ses débuts, et on sentait que quelque chose de grand était en train de naître.

Ce PC a aussi marqué le début de mon intérêt pour la gestion de systèmes, les installations, la configuration, les pilotes… Bref, les coulisses de la machine. Et quelque part, les prémices de mon futur métier.

1984 -1985

Thomson TO7-70

    1. Thomson TO7-70 (1984)

    Le Thomson TO7-70 est un micro-ordinateur personnel lancé par Thomson en 1984, destiné aux particuliers et aux écoles. Il faisait partie de la gamme des ordinateurs à base de Zilog Z80, avec une architecture très populaire à l’époque en Europe, notamment pour les ordinateurs à bas coût. Le TO7-70 était équipé de 48 Ko de RAM, avec un écran monochrome capable de afficher 80 caractères par ligne et 25 lignes. Il avait également un lecteur de cassette intégré, une spécificité des ordinateurs de cette époque.

    Côté logiciel, les jeux étaient souvent distribués sur cassette, et bien que le TO7-70 ait eu un nombre limité de jeux par rapport à d’autres ordinateurs plus puissants, il a connu des succès locaux avec des titres comme « La Course aux Étoiles », « Frogger » ou encore « Le Manoir de Mortevielle ». Il a aussi été largement utilisé dans les écoles grâce à son prix attractif.

    Le rôle du TO7-70 dans ton parcours : Il représente probablement ta première immersion dans le monde de l’informatique, en tant que jeune utilisateur, découvrant la programmation de base, la gestion des fichiers, et les premiers jeux vidéo. C’est sans doute à cette époque que tu as été exposé à des concepts comme la logique, la pensée algorithmique et la gestion des ressources limitées.

Thomson TO7-70

  • Année de lancement : 1985
  • C’était un des premiers ordinateurs personnels accessibles pour les jeunes en France, avec une architecture simple et un prix raisonnable. Ça te parle ?
1986

Amstrad CPC464 K7

  1. Amstrad CPC464 K7 (1984)

L’Amstrad CPC464 K7 a été l’un des ordinateurs les plus populaires à la fin des années 1980. L’Amstrad CPC (Colour Personal Computer) est arrivé sur le marché comme une alternative abordable à des ordinateurs plus chers comme le Commodore 64. L’Amstrad CPC464 était livré avec un clavier mécanique intégré et un lecteur de cassette. Il avait 64 Ko de RAM, ce qui était une norme à l’époque, et un processeur Zilog Z80.

L’un des grands atouts de cet ordinateur était sa facilité d’utilisation et son intégration de base avec des périphériques comme le moniteur couleur et les lecteurs de disquettes en option. En termes de jeux, l’Amstrad CPC464 a marqué l’époque avec des titres cultes comme « Spy vs Spy », « Wonder Boy » et « Chucky Egg ».

Le rôle du CPC464 dans ton parcours : C’est l’ordinateur où tu as commencé à explorer un plus large éventail de jeux, notamment les jeux d’aventure, de plateformes, et les premiers jeux de sport en 2D. C’est aussi l’ordinateur où tu as probablement eu ta première vraie expérience de programmation avec des langages comme BASIC, grâce à sa machine à commandes simple et ses possibilités d’expansion via des cassettes et disquettes.

Amstrad CPC 464

  • Année de lancement : 1984
  • L’Amstrad CPC 464 était populaire pour sa combinaison de performances et de prix, et il était livré avec un lecteur de cassettes intégré, idéal pour les jeux.
1989

Atari 520STF

  1. Atari 520STF (1985)

L’Atari 520STF était un ordinateur personnel puissant pour l’époque, équipé d’un processeur Motorola 68000, offrant des performances impressionnantes en comparaison des ordinateurs à microprocesseurs Z80 ou 6502. Le 520STF était aussi bien connu pour sa résolution graphique supérieure et la capacité d’afficher des couleurs vives, ainsi que pour son système audio de qualité qui faisait sa renommée dans le domaine des jeux et des applications multimédia.

L’Atari 520STF était également le premier ordinateur grand public à intégrer un port MIDI, ce qui en faisait une machine idéale pour les musiciens et les producteurs de musique. Côté jeux, l’Atari 520STF a abrité des titres mémorables comme « Civilization », « Gauntlet » et « The Sentinel ». Il était également utilisé pour la création graphique et les applications professionnelles comme le dessin vectoriel, avec des logiciels comme Adobe Illustrator ou Canvas.

Le rôle de l’Atari 520STF dans ton parcours : Cet ordinateur représente une étape majeure où tu as pu explorer des capacités plus avancées en termes de graphismes et de sons. Cela a pu t’amener à une meilleure compréhension du développement de jeux et de logiciels. L’Atari était aussi populaire dans les cercles de musique électronique, il est possible que tu aies eu un aperçu de cette culture numérique à l’époque

Atari 520STF

  • Année de lancement : 1985
  • L’Atari 520STF était l’un des premiers à intégrer une interface graphique assez avancée et un port MIDI, ce qui le rendait très populaire dans le milieu musical et du graphisme.
1993

Packard Bell

  1. Packard Bell SX16 MHz (début des années 1990)

Le Packard Bell SX16 MHz était un des premiers PC que tu as utilisé, probablement durant le début des années 90. Il intégrait un processeur Intel 80386 ou Intel 80486, qui était courant à l’époque, avec une mémoire RAM de 4 à 8 Mo et une carte graphique VGA. Ce PC était conçu pour être une machine de bureau abordable et performante pour les particuliers et les petites entreprises.

Le Packard Bell était souvent vendu avec un système d’exploitation MS-DOS ou Windows 3.x, qui était en train de dominer le marché des ordinateurs personnels à ce moment-là. Les jeux de cette époque incluent des classiques comme « Doom », « SimCity », et « Prince of Persia ». En parallèle, des applications bureautiques comme Microsoft Office commençaient à s’imposer sur le marché.

Le rôle du Packard Bell SX16 MHz dans ton parcours : Cet ordinateur marque probablement la période où tu as eu accès à un plus grand éventail de logiciels professionnels et de jeux plus complexes. C’est aussi l’époque où les systèmes d’exploitation comme Windows ont commencé à faire une apparition plus significative, t’ouvrant davantage à l’informatique personnelle et professionnelle.

Packard Bell SX16 MHz

  • Année de lancement : 1992 (approximativement)
  • Il s’agissait d’un PC de type « multimédia » avec un processeur 16 MHz, assez avancé pour son époque, avec des jeux compatibles DOS et Windows 3.x.
2006

Stage à l'installation

2009 - 2010

2012 à aujourd'hui

Une passion devenue métier

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De la salle de classe au dépannage à domicile, de l’Amstrad à l’assemblage de PC modernes, mon parcours s’est construit pas à pas, porté par une passion constante pour la technologie.
Chaque machine, chaque bug, chaque ligne de code a forgé mes compétences et renforcé cette envie de toujours apprendre et transmettre.

Aujourd’hui, je continue ce voyage, mais cette fois, c’est moi qui guide les autres dans ce monde numérique. Et je le fais avec la même curiosité qu’un gamin devant son premier TO7-70.